S’assurer de la pleine jouissance  des droits humains fondamentaux des personnes handicapées et leur participation active à la vie politique, économique, sociale et et culturelle,

tel est l’objectif visé, par la Convention ratifiée le 28 décembre 2021, par le Président de la République.

Une session de communication organisée par le Ministère des Affaires Sociales, le 17 mai 2022 au CNRPH Cardinal Paul Emile Léger, autour des acteurs de la chaîne de protection des personnes handicapées, a permis de lancer la campagne de vulgarisation et de diffusion de ladite Convention. Les travaux avaient pour objectif l’appropriation du contenu de la convention par les acteurs. Au cours de ces assises, les participants ont été édifiés sur le contenu de la Convention, son niveau d’application dans le monde et dans la sous-région d’’Afrique Centrale, ainsi que sur ses objectifs. A cette occasion, il a été rappelé que cette Convention a été adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies le 13 décembre 2006, et entrée en vigueur le 3 mai 2008, et que, ce n’est qu’en décembre 2021 que le Cameroun a achevé son processus de ratification à l’interne.

A travers cette Convention, l’Etat camerounais devra  promouvoir, protéger, et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et le respect de leur dignité intrinsèque. 

Dans sa nomenclature, elle comprend 50 articles, et Protocole facultatif se rapportant à la Convention relative aux droits des  Personnes Handicapées, des obligations générales et des principes généraux parmi lesquels : Le respect de la différence et l’acceptation des personnes handicapées comme faisant partie de la diversité humaine et de l’humanité.                             

Madame le Ministre des Affaires Sociales, Pauline Irene Nguene a souligné que , avant la ratification de ce texte, le Cameroun n’a pas cessé de mener des actions spécifiques d’égalisation des chances et de facilitation de l’accès des personnes handicapées de toutes catégories, aux avantages et mesures préférentielles prévus par le dispositif législatif et réglementaire interne. Cependant, le nouveau contexte post ratification de la Convention avec toutes ses conséquences nous engage aux principes de Redevabilité et de reddition des comptes au niveau des Instances juridiques internationales. Au terme des assises, quelques recommandations ont été formulées :

▪              Soumettre les instruments de ratification de la Convention auprès du Secrétaire Général des Nations Unies, instance dépositaire de l’instrument.

▪              Saisir la sélection du Cameroun au rang des pays bénéficiaires des financements du Fonds Fiduciaire multipartenaires du Partenariat des Nations Unies pour les droits des personnes handicapées (UNPRPD MTPF) comme une opportunité de mise en œuvre effective de la Convention

▪Vulgariser également le protocole à la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

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